Le Salon Rouge d’Aiichou

Les Stigmas de l'Expression Sexuelle | Histoires de Baddie | Aïcha Black ♡

Aïchou Episode 3

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Pourquoi la société célèbre-t-elle certaines formes d'expression sexuelle tout en en condamnant d'autres? Dans cet épisode, nous explorons les stigmas et discriminations que subissent les travailleuses du sexe, notamment à travers leur choix vestimentaire et leur expression de la sexualité. En m'appuyant sur un exemple tiré de Reddit et mes propres expériences lors du gala des Gémeaux, je vous dévoilerai les différences de perceptions entre les femmes rémunérées pour leur expression sexuelle et celles qui ne le sont pas. Nous parlerons de l'importance du consentement et du respect mutuel dans toutes les relations sexuelles, tout en critiquant l'hypocrisie sociétale omniprésente.

Ensuite, nous nous pencherons sur l'énigmatique histoire de Baddie et tenterons de comprendre pourquoi cette fascination est si répandue. En partageant mes réflexions et questionnements sur ce phénomène culturel, je me prépare également pour ma prochaine apparition dans un podcast. Enfin, je vous inviterai à me suivre sur les réseaux sociaux et à découvrir les différentes façons de me soutenir. Préparez-vous pour un épisode riche en réflexions et aventures. Bisous, bisous, cœur, cœur.

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Speaker 1:

Bon matin, bonsoir Pour celui-là. T'as pas besoin de chercher une version vidéo parce qu'il y en a pas, je vais simplement parler à vous. J'ai, disons, trouvé sur Reddit une petite phrase, mais je vais la lire en. Je vais la lire en. Je vais la lire dans la traduction française, lire en vous allez à la traduction française juste par principe d'un trade de sex workers. C'est décourageant de voir les femmes qui se promènent en tenue de, pourtant, littéralement de la lingerie, comme body suit, au club de talons de strip-teaseuses, comme si elles étaient sur le ou sur. En tout cas, je vais le dire en anglais parce que, apparemment, la traduction française, il y a comme des mots qui sont des expressions qui ne fitent pas partout. On va recommencer. Ok, le titre, c'est C'est du temps, et plus Le titre c'est I'm'est du temps et plus Le titre c'est Dans les épaules de striptease. Ils semblent à la fois à faire le pied dans la main, mais ils peuvent se mettre à la maison et se faire un homme pour, gratuitement. Ils peuvent se mettre à la maison et enlevé une autre femme parce qu'elle charge pour ça. Ils ont des liens sneak qui ne viennent pas après 10h. Oh merde, oh shit. I'm gonna hold your hand when I say this You're a hoe, a free hoe, and that's what I said and that is what's sad. C'est ça, parce qu'elle est for free. Bon, parlons de ça. C'est de ça que j'avais envie de parler, parce que je parle souvent de ce genre de choses avec d'autres co-sex workers et tout. Comment on peut vivre une certaine discrimination, comment on peut vivre un certain stigma en fonction de choses que, si on n'était pas payé, ce serait vu comme de l'affirmation de soi, du reclaim your sexuality, blablabla. Tu sais, dans le mouvement féministe, qui vont vraiment te dire que c'est bien de découvrir sa sexualité, de ne pas se laisser se lotcher, mais du même souffle, on de ne pas se laisser slot-shamer, mais du même souffle. On ne faut pas slot-shame, mais il faut. Je ne sais pas comment le dire. Vraiment, je te dirais comme si, dans le fond, c'est ça slot, c'est une fille qui t'amuse avec tout le monde pour free, puis une whore, c'est que tu t'amuses avec des gens en échange d'argent. Pour moi, c'est la même chose. Pour moi, je ne vois pas de différence dans le sens où c'est encore ton choix. Je ne crois pas qu'un est mieux que l'autre. Pour moi, un est mieux que l'autre, dans le sens, pour moi, j'aime mieux te payer. Mais je veux dire, il y a des gens qui aiment le bénévolat, c'est un grand cœur, c'est bien. Si aussi toi, dans tes relations sexuelles, tu ressens du plaisir en échange et tes partenaires pensent à toi, c'est bien. Ce n'est pas toi qui as donné, vous avez tous les deux échangé. C'est bien.

Speaker 1:

Moi, de mon historique de vie, c'était plus les gens prennent, les gens prennent, les gens prennent. Alors maintenant, je suis comme, mais donne un retour. Mon tabarnak, c'est plus ça. Mais ce qui m'a troublée, c'est justement quand je suis allée au gala des Gémeaux.

Speaker 1:

Ça m'a vraiment frappée en plein visage de voir, à tous les galas que je vais, dans le fond, les filles qui ne sont pas des sex workers, qui s'habillent de manière plus suggestive. Mettons que moi, quand je suis une, ou de la même façon que moi, mais que c'est perçu différemment. Moi, je suis une hoe, eux autres ils osent, c'est comme. Mais c'est la même jupe en tulle transparente avec un bodysuit, là, c'est vraiment la même chose. Puis, tu sais, je dis ça dans le sens de c'est vraiment la même chose.

Speaker 1:

Je dis ça dans le sens de, c'est, entre autres, parce que je suis sexoqueuse et aussi beaucoup parce que je suis grosse Le même vêtement. Sur un corps mince, c'est fashion Et sur moi, c'est vulgaire. Donc, quand je suis là et que je reçois les commentaires, je reçois les jugements pour un kit que, ok, on va dire exemple, on va dire que, désolée, j'ai reçu le message texte qui était comique. On va dire que les filles de BGFL et moi, on décide, on va dans un événement, puis on a un matching outfit. Well, si ça met, si c'est un décolleté plongeant, puis court, christelle aura juste l'air fashionable, laurie aura l'air peut-être Dépendant si c'est les fesses qu'on voit ou pas. Alors, à l'art et à qui l'aurait, tu cherches, tu cherches plus.

Speaker 1:

Bon, on va dire carrément votre billet, et c'est l'autre fait qu'on fasse une vidéo youtube, comme ça. Faudrait qu'on fasse comme un try on pour voir la réaction des gens sur le même outil. Puis, je dis ça, c'est pas pour me plaindre, je sais que c'est ça qui m'a envie, fait que c'est correct, c'est juste que c'est pas correct, c'est juste, c'est pas correct. Je trouve ça dommage que les gens ne réalisent pas le double standard qui le font subir aux autres, surtout quand c'est quelqu'un venant d'un groupe qui subit les mêmes choses.

Speaker 1:

On va dire que je suis dans une communauté de femmes. Vous savez que si vous avez le même nombre de partenaires sexuels que l'homme à côté vous, on vous shame et pas lui. Alors comment tu fais pour faire ça à une autre femme Dans les communautés noires? vous savez que si vous Désolée, vous savez que si vous donnez juste votre opinion, vous allez être vus comme fâchés, pendant que la personne blanche à côté qui vous a donné l'opinion a l'air honnête. Alors comment tu peux faire vivre ça à quelqu'un d'autre? Les personnes grosses vous savez que quand vous mangez une affaire, on va vous dire d'arrêter de manger, même si tu manges la même chose que la fille de mes soeurs.

Speaker 1:

Quand tu vis certaines discriminations et certains doubles standards, je ne comprends pas que tu le fasses vivre à d'autres personnes. Maintenant, c'est extrêmement intéressant. J'ai lu ça et j'étais comme This is so true, this is so so true. Je suppose que c'est la même expérience pour tout le monde, sauf les trois piquemis qui vont être comme Non, moi, je suis une minorité.

Speaker 1:

Puis personne ne me fait ça. Tu joues la victime, je suis comme moi, c'est ça. Quand me fait ça, tu joues la victime. Je suis comme moi, c'est ça. Quand je regarde les forums, clairement, je ne suis pas toute seule à vivre ce que je dis que je vis, même si on est juste 10% à le vivre. Ouais, on est style 10%, même si on n'est pas beaucoup à vivre.

Speaker 1:

La même chose, ce n'est pas une réalité qui n'existe pas, madame, alors continue de ne pas vivre ça, toi. réalité qui n'existe pas, madame, alors continue de ne pas vivre ça, toi, t'es géniale, c'est bien Là. Après, j'ai, dans le domaine du cinéma, ce qui me trouble des fois, c'est que, dans le domaine, tu sais, de mon travail, de mes, tu sais, public, je dirais, il y a comme des doubles standards où je vois les gens comment ils dénigrent ce travail, sauf que, mais juste quand c'est comme une femme noire qu'ils font Parce que quand tu vas sur leur plateforme, ils disent qu'ils veulent la libération de nous tous. Mais bonne chance, quand tu vas sur leur plateforme, toutes les personnes noires de couleur qu'ils ont sur leur plateforme respectent tous les standards de beauté. Tu as hâte. Il n'y a pas personne de noir marginalisé chez eux.

Speaker 1:

Mais quand c'est une personne blanche, ils vont parler de sex work, ils vont parler de grossophobie, ils vont parler de transphobie, ils vont parler, mais tu ne les verras jamais donner une visibilité à une personne noire trans, une personne arabe, disons, peut-être maghrébine, qui est sexuée, tu ne les verras pas faire ça. On dirait que j'ai l'impression bien sûr, c'est toujours mon impression qu'on essaie de projeter une image du noir ou de la personne non blanche, tout en même temps en disant que, écoutez la gang, on n'est pas un monolithe, on est tous différents, mais les gens qu'on encourage entre nous, on n'essaie pas d'en prendre des différents. C'est ça qui me trompe le pied. Puis, là, je dis ça j'ai quelques affaires, j'ai quelques gens en tête, mais c'est pas tout le monde là. On va dire là, un podcast d'amour et de sexe, là, il prend tout le monde. Je pense pas que je lui fasse comme Hum, toi t'es pas une baddie, je ne te prends pas. Si je ne prends pas les pas baddies, ça veut dire que je le prends bien parce que je suis une baddie. Ok, j'arrête de divaguer. Le pire dans cette histoire, c'est que je suis là et je suis crampée, mais je suis toute seule. Je suis toute seule dans ma chambre. Moi, c'est ça ma maladie. Je me fais juste rire Solo dolo in my bedroom. Donc, ça m'a mis de mes pensées À propos de ça.

Speaker 1:

L'histoire de Badie, c'est une autre histoire. Je ne sais pas si je vais en parler solo d'olo ici ou peut-être dans l'épisode de BGFL. L'affaire de Baddy, c'est une autre histoire qui me En fait, que je n'arrive pas à comprendre. Donc, si tu arrives à m'expliquer pourquoi est-ce qu'on veut des Baddies, aude, je ne sais pas. Si tu m'expliques c'est quoi, une badi Juste m'explique pourquoi on veut des badis. C'est parce que c'est à là qu'on en veut. Moi, je n'en veux pas. Mais Il va falloir m'expliquer pourquoi on en veut comme ça, des badis yaoudé.

Speaker 1:

Puis, demain, j'ai une entrevue dans un podcast auquel j'ai déjà été une prise 2 demain. On verra ce qu'on va dire, on va voir si on va se chicaner. Donc, merci pour l'écoute. N'oubliez pas désolé, me suivre sur les réseaux, la grosse qui fait des vidéos, puis sur Twitter, on les achats black. On se revoit la semaine prochaine. Même heure, même poste, je crois que ça va et dit où ça a été dit. Mais n'oublie pas, si tu magasines chez Eros, c'est comme un rabais pour toi et une commission pour moi. Donc, feel free d'utiliser le code AishaBlack pour 15% de rabais. Même chose quand tu magasines chez Lil Underwear 10% de rabais pour toi, 10% de commission pour moi avec le code AishaBlack. Et si tu es une personne qui consomme de la webcam en direct, des shows privés. Comme j'ai supprimé mon OnlyFans, tu peux tout à fait me rejoindre sur un site de webcam avec mon lien ou venir donner des petits pourboires ou prendre des shows privés parce que, ben, je sais pas, ça m'amuse. Donc, on se revoit au prochain Gémeaux. Bisous, bisous, cœur, cœur.

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