Le Salon Rouge d’Aiichou

On ne va jamais me pardonner la prostitution

Aïchou

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Speaker 2:

L'épisode d'aujourd'hui ne serait pas possible sans Jerkmate. Est-ce que tu sais quoi? Jerkmate, c'est un site de cam et de chat où il y a des milliers de modèles, le top des modèles de l'industrie du camgirling. Avec le lien dans la bio, tu peux créer ton compte et tu aides à encourager le podcast parce que ça nous offre une petite commission de referral link. Donc, je t'encourage à créer ton compte, aller voir les modèles et commencer ton journey de cam client. Mes cheveux sont crânes. Oui, où la coûte? Où le coûte tout le monde. Bienvenue sur mon podcast. Droits de parole Où est-ce qu'on donne un droit de parole à tout le monde, qui parle d'habitude ou qui parle pas d'habitude, ou qui veut parler avec moi, ou que je veux parler avec eux, ou que je veux parler tout seul? On ne sait pas.

Speaker 2:

On donne un droit de parole parce qu'ici, la liberté d'expression, elle est pour de vrai, jusqu'à un certain point, pour ne pas que YouTube nous censure des lois entourant le travail du S. Censure numéro un Je ne peux pas dire le mot au complet, le travail du S. Si vous ne comprenez pas l'essentiel des mots qu'on essaie de dire, vous écrivez. Vous écrivez les questions dans les commentaires, mais on va essayer d'être clair en étant flou tout à la fois. On va parler des règlements autour de ça, surtout au Canada. C'est ça parce que le Canada, c'est légal jusqu'à un certain point. Donc, on va en parler avec notre expert.

Speaker 1:

Je ne suis pas un expert. non, non, Vas-y, mais je t'écoute Notre expert du jour. Oui, pour nous Un vulgarisateur.

Speaker 2:

Ah, c'est bon ça, notre vulgarisateur Boris Saint du Bloc Pot et un activiste militant pour les droits des travailleurs et travailleuses du S. Tu vois, je me fais aller la même Donc bonjour, boris, salut. Bonjour, Bobo.

Speaker 1:

Oui, mes amis m'appellent Bobo. Ah oui, ah oui, c'est cute.

Speaker 2:

Voilà, c'est officiellement un ami. C'est comme ça que tu fais, moi Tu fais bien. C'est comme ça Comment il va, boris aujourd'hui.

Speaker 1:

Ça va bien, je suis vraiment content. Merci de l'invitation. Ça en avait parlé un peu. C'est mon premier podcast sur le sujet. J'ai fait un ou deux entrevues. Je trouve ça cool. C'est mon premier podcast à vie. Au fait, je fais des entrevues traditionnelles radio, nouvelles, journaux. Mais là bienvenue en 2023.

Speaker 2:

Ça a l'air que cette même ça se passe Je suis bien content.

Speaker 2:

J'aime ça. You're my first. J'aime ça. Ils disent tout ça. Alors, les gens à la maison. je vous rappelle que si jamais vous avez des questions qu'on n'a pas répondues aujourd'hui, laissez-les dans les commentaires. Des fois, il y a des parti d'eux, Des fois je fais des petites capsules explicatives. Sinon, je vous mets les réseaux sociaux de tout le monde dans la bio. Je mets les sites web, les liens importants, les courriels de tout le monde dans la bio. Si vous avez des questions de plus, vous pouvez aller voir tout le monde. Je dis tout le monde, moment dans l'histoire. Puis, la première question qui me vient en tête quand on parle de légalité, légalisation, loi, législation, c'est? est-ce que le travail du S est légal au Canada, au Québec?

Speaker 1:

C'est une très bonne question. C'est probablement la bonne première question. En passant, je voudrais commencer en disant que je ne suis pas un avocat. Je ne veux pas que les gens pensent que je donne de l'advice, des conseils juridiques, ou si jamais quelqu'un a des problèmes légaux ou quoi que ce soit, c'est des avocats, c'est eux qu'il faut que tu parles. Puis même n'importe qui dans l'industrie, appelez Stella, eux, ils ont tous les gens qu'il faut. Donc, ceux qui ne connaissent pas c'était là l'ami de mamie, l'organiste qui vient en appui au droit de ces travailleuses-là, eux, ils savent ce qu'ils font. Je connais beaucoup d'avocats. Je peux en référer, mais On reviendra là-dessus justement. Mais je m'intéresse beaucoup aux lois.

Speaker 1:

J'ai été militant pour légaliser le pot longtemps. Le pot est légal. Je m'intéresse à cette question-là parce que je suis un client. J'ai décidé d'être public et out, comme un gars qui engage des gens de cette industrie-là, il n'y a aucune honte. Je pense qu'on a besoin d'en parler plus. Et militantisme politique, c'est intéressant, c'est important de connaître la loi, en c'est important de connaître la loi, en tout cas pour moi, surtout si je veux en parler. Donc voilà, après tout ce long story, tu sais la statue légale des transactions payées pour des services intimes, on peut pas dire le mot je vais faire attention m'en trouver.

Speaker 1:

Des fois, je dis sensuel à la place, oui, intime.

Speaker 2:

On ne peut pas dire le mot. Je vais faire attention, m'en trouver Des fois. Je dis sensuel à la place, oui, Non, tu sais, c'est pas légal.

Speaker 1:

Et donc, l'esprit de la loi veut que toutes ces transactions-là, que tu sois un client, quelqu'un qui travaille pour quelqu'un dans l'industrie ou qui fait de l'argent par l'argent généré par ces activités-là, tu es illégal. Ils font une exception, une amnestie, ils sont exemptés de la loi. Les travailleurs travailleuses qui retirent un revenu des services qu'ils ou elles offrent eux-mêmes. Mais ça veut dire que ce qu'ils font n'est pas accusé criminellement. On ne peut pas. Oui, c'est une forme de décriminalisation parce qu'eux, ils ne sont pas visés. Mais il faut, à mon avis, regarder ça dans le cadre plus large.

Speaker 1:

L'objectif de la loi Et la loi, elle, a un titre qui en dit long, si on veut savoir c'est quoi, c'est sur la protection des communautés et des victimes de l'exploitation Fait, que les gens qui travaillent dans une transaction consentante, ils sont même pas dans le titre là, c'est pas la loi sur comment rendre la santé et sécurité de ces gens-là mieux, fait, que l'objectif de cette loi-là, c'est d'éradiquer ce travail-là Et tout le reste en fonction de ça. Mais on se dit, vu qu'on traite toutes les personnes qui travaillent là-dedans comme des victimes, On ne veut pas vous pénaliser parce que vous êtes des victimes dans le sens, pour que vous vous en sortiez.

Speaker 1:

Il y a là le problème. Et l'autre raison pourquoi ils ont mis en place cette exemption-là, cette amnestie-là, c'est parce qu'en 2013, on en a Moi, moi, j'en parle souvent mais on n'en parlera jamais assez.

Speaker 1:

Tiens, en 2013, la Cour suprême du Canada a tranché dans une cause, la cause Bedford, terry Bedford, une dominatrice de Toronto. Il y avait deux autres requérantes, j'ai oublié leur nom Eux. Après dix ans dans les tribunaux, ils ont commencé. Tu commences en 2003-2004,. Il s'est fait accuser une descente dans son donjon. Il n'y avait même pas de sexe impliqué. Elle a contesté des articles de la loi selon la Charte canadienne, disant finalement que l'interdiction de son travail était plus dangereux que l'intérêt de l'État ou du gouvernement d'interdire le travail. Ok, ils ont passé 10 ans en cours. Ça s'est ramassé à la Cour suprême. Ils ont gagné. Il y a eu trois articles de la loi qui ont été déclarés inconstitutionnels, dangereux pour ces personnes-là. Un, c'était de vivre des fruits de ce travail, donc de l'argent qu'on fait.

Speaker 1:

Le deuxième, c'était de tenir une maison de débauche ou d'être dans un lieu commun. Et le troisième, c'était la communication à des fins de faire ces transactions-là. Communication va aussi amener la notion de publicité. La Cour suprême a décidé que oui, ces trois mesures-là mettent à risque la santé et la sécurité de publicité. La Cour suprême a décidé que oui, ces trois mesures-là mettaient à risque la santé et la sécurité de ces travailleurs et ces travailleuses-là. La communication, entre autres, parce que ça empêchait de pouvoir négocier ou de définir ou de finalement se protéger en voyant ses clients faire des screenings. La maison de débauche, parce que des gens puissent travailler ensemble en groupe. Il y a une protection, il y a une sécurité et vivre des fruits d'eux.

Speaker 2:

C'est parce que Tu peux pas payer ton loyer avec.

Speaker 1:

Ben, c'est ça, au fait. Ce que ça veut dire, c'est que aussitôt que quelqu'un accepte de l'argent pour cette transaction-là, c'est illégal. Et donc ils criminalisaient les personnes qui fournissent les services. Ça, en 2013, ils gagnent. Je me rappelle, dans ce temps-là, j'étais un militant pour le pot. Je regardais ça. Je n'étais pas vraiment aussi, je n'étais pas trop occupé à battre pour le weed, mais je connaissais l qui avait travaillé avec moi à Toronto sur la cause du cannabis, puis il avait travaillé beaucoup sur la cause Bedford, alan Young, un genius. Quand j'ai vu gagner, moi j'étais comme Yeah, cool, excellent, j'étais content Dans ma tête, c'est All right, c'est beau.

Speaker 1:

Moi, c'est comme 7, 8, 9 ans plus tard, quand je m'intéresse à la cause, que je découvre qu'en 2013, le tribunal dit que ces trois articles-là ne sont pas constitutionnels. Il donne au gouvernement six mois ou un an pour changer la loi. Le gouvernement est forcé légalement de changer la loi parce qu'ils ne sont pas conformes. Le gouvernement conservateur à l'époque, stephen Harper il dit Bien, on va changer la loi. Il est allé changer les trois petites phrases pour respecter, mais il les a changé. Comme C'est ça l'affaire avec le droit constitutionnel, le gouvernement, il bénéficie d'une présomption de compétence C'est gentil de la part des tribunaux ils n'ont pas.

Speaker 1:

C'est le gouvernement. On peut comprendre Quand le gouvernement change la loi, ce n'est pas comme si la Cour suprême vient dire checker tes devoirs, ah oui, oui, vous l'avez bien fait. Le gouvernement change la loi. Ils font ce qu'ils veulent. si t'es pas content, ils retournent en cours pour un autre 10 ans, ce qu'ils ont fait pour les vivre, les gains du travail. Ils ont dit, avec l'amnestie de ceux ou celles qui en bénéficient, d'un service qu'ils auraient rendu eux-mêmes, fait que quand toi tu le fais à l'autre, c'est correct. Et ils ont aussi créé l'offense que quelqu'un qui paye pour des services est un criminel Moi En tout cas. Et ils ont dit que ça, c'est pour protéger ces victimes d'exploitation, dans le but de faire baisser la demande dans l'objectif. Puis, c'est noir sur blanc, l'objectif étant pour éliminer ce travail-là. Donc, tout se fait dans cette espèce de contexte-là Et ça donc 2014, on a la belle loi sur la protection des communautés et des victimes de l'exploitation.

Speaker 2:

Ça souvent, j'en parle un certain nombre, puis je dis comment? mais c'est légal, le gouvernement est pour. Non, le gouvernement est contre. Mais ils ne veulent pas non plus que nous on paye plus le prix. Mais ils ne sont pas pour. Leur but à long terme, c'est qu'on n'en ait plus de clients, on n'en ait plus de pub, on n'en ait plus d'aide. Fait que ça s'arrête.

Speaker 1:

Puis pour ce qui est justement Oui, puis ce qui est justement pour la communication, puis la publicité, ils ont dit que c'était dangereux. Alors là, ils interdisent toute personne qui aiderait ou participerait à faire de la pub. Encore là, sauf pour un service qui est offert pour la personne. Mais ça, c'est une fausse exception, parce que tu peux pas faire de pub À moins que tu te mets sur le trottoir avec une pancarte avec ton numéro de téléphone, mettons.

Speaker 2:

TikTok. Si je veux de la publicité sur mon TikTok. TikTok, Si je veux de la publicité sur mon TikTok, il faut que je paye TikTok pour qu'ils me promouvent.

Speaker 1:

Tu t'achètes un site Internet, ton fournisseur de site Internet, en théorie. Donc bien, ils disent «Gars, on est conformes. Le gouvernement, ils font ça tout le temps. Ils font ça avec le pot aussi. À un moment donné, il y avait des permis pour faire pousser du cannabis à des fins thérapeutiques personnelles. Tu avais le droit à un permis par adresse. Fait que là, il y a plein de monde qui ont contesté. Ils ont dit que c'est pas juste. Les tribunaux ont dit Oui, vous avez raison. Ok, c'est pas constitutionnel. Fait que le gouvernement, six mois plus tard, il revient et change le loi. Il dit Bon, là, ça n'a plus de bon sens. Et c'est là qu'on est rendu avec ce travail-là. Il y a l'Alliance canadienne pour la réforme des lois sur le travail du S, qui sont devant les tribunaux depuis 2011.

Speaker 1:

2021, pardon. Puis ils font réentendre toute cette preuve-là, ils recommencent à zéro. C'est essoufflant, puis c'est déprimant. Ce qu'il faut changer, c'est l'esprit de la loi dans la société. Qu'on arrête de cadrer ça dans un terme, qu'on veut éliminer ça, puis d'accepter ça, comme on a fait avec le pot. À un moment donné, on avait du pot pour éliminer la consommation. 0.0000001 de personnes qui consommait, se faisait accuser Et généralement, c'était des jeunes marginalisés de raciste couleur achetaient la gueule dans un parc à 2h du matin. L'avocat avec sa BM de 250 000 $ ne sera pas fouillé par la police s'il y a un joint, et c'est la même chose avec ce travail-là, les personnes qui sont accusées. Et là, s'ils accusent un client, ils vont aussi souvent vouloir essayer de faire que la personne qui travaille témoigne contre eux. Parce que s'ils ne témoignent pas, à moins que tu aies envoyé un e-mail à un genre de piège de la police disant je vais te donner temps pour tel service, ce n'est pas toi qui vas aller rater tes clients, c'est ça.

Speaker 2:

Comment je paie mon loyer ou mon procès, c'est ça.

Speaker 1:

Donc, avec ça, on a la même chose qu'avec tous les transactions qui se passent dans une journée ou un mois 0.0000001, quelque chose de gens qui se ramassent, traduit. Ça fait que c'est une dépense inutile d'argent. Puis ça aussi, c'est le gros problème.

Speaker 2:

Dans toute expérience de client, est-ce que ça arrive la police se passer pour des filles pour arrêter des gens, comme au Québec en tout cas Moi.

Speaker 1:

Non, moi j'ai jamais vécu ça. Ça existe au Québec. Puis, écoute, il y a des choses qui se font par rapport à les personnes juvéniles. Je suis 100 % pour ça. À un moment donné, on trace la ligne Des activités pour des adultes. Même qu'on devrait arrêter de casser notre tête à poursuivre du monde ou juste mettre de l'argent et de l'énergie pour des transactions normales. Les exploitants, les vrais proxénètes, puis abuseurs. T'as pas besoin de travailler dans cette industrie pour avoir un chum abusif. Il y a des infirmières qui, leur chum arrive, prennent leur salaire, leur paycheck Donne-moi ton téléphone, c'est quoi ton mot de passe? à qui t'as parlé? puis ils prennent tout leur argent. Puis, c'est une infirmière. Donc, on devrait peut-être plus se pencher là-dessus dans le sens plus large.

Speaker 2:

On l'oublie ça. Ou l'inverse aussi, mon petit toxophage sur moi, Les filles méchantes qui ont mis leurs hommes. Il y en a écoute.

Speaker 1:

Je pensais que vous alliez venir me.

Speaker 2:

C'est malheureux.

Speaker 1:

Il y a aussi beaucoup de femmes qui deviennent, malgré elles, des agentes du patriarcat. Il y a du qui est là-dedans, puis tu ne te connais pas mieux, puis je trouve ça dommage aussi, mais tout ça pour dire qu'on devrait changer cette optique-là. Puis, en en parlant, puis moi, je pense aussi, en me présentant, puis ce que tu disais, oui, justement, par rapport aux policiers qui font des sting operations, moi, je n'ai pas entendu au Québec, mais depuis que je milite, ça fait même pas un an que je parle beaucoup de cette cause-là. Il y a du monde qui me raconte des histoires. Puis, il y a un gars qui m'a parlé, qui vient de London, ontario. On parlait un peu de l'enjeu. Il dit Oui, mais ils sont exploités. Puis, t'as entendu ça, je dis Bien, d'une femme qui était dans le métier, je dis Quoi? Puis là, je lui ai regardé Ah, t'es-tu fait de poignée.

Speaker 1:

Puis, t'es-tu au John School, il a dit oui, fait que le gars à London, il s'est fait de poignée sur LeoList, il se faisait passer pour du monde, il fournissait des services, il a négocié, il s'est pointé, busted, puis là, puis que t'es un déchet de la société, comme ça, t'avais pas de dossier. Fait, qu'ils utilisent la honte. Ils utilisent la honte contre toi, que sinon ça va être ton dossier. Tu vas être connu comme quelqu'un qui a fait ça, fait qu'il faut que tu fasses ça, moi, cette John School-là, parce que je leur en apprendrais une affaire ou deux. Ça me ferait tellement plaisir, mais ça arrivera. C'est comparé à la quantité de transactions qu'il peut y avoir vers ça Pour ça. Ça prend un enquêteur, une enquêteuse qui ouvre un compte, un truc, pogne des e-mails, parle au monde. Bon, tu t'es passé. Tu dis que la fille a 16 ans. J'av.

Speaker 1:

Ok là tu cherches le gars même, pas besoin d'histoire de faire une formation, il faut pas avoir de dossier mais c'était un cas, c'était quelqu'un d'adulte, pis il s'en ramassait, je sais pas combien, pis c'était la première fois que j'entendais ça, pis j'étais comme wow, ok, fait que ça arrive, ça peut arriver à du monde. fait que là, les clients, ils ont peur parce qu'ils sont criminalisés, ils ne veulent pas donner leur vrai nom, ils ne veulent pas communiquer correctement, ils n'ont pas le droit de communiquer. Et ça, comme je t'ai souvent entendu le dire, c'est toi qui connais ça en plus, tu m'écoutes, tu es comme ben oui, oui, mais le client qui ne peut pas communiquer, ne donne pas son nom, on négocie mal. Puis là, le gars qui est peut-être moins cool, justement, le vrai trou-de-cul.

Speaker 1:

on a le droit de dire ça le trou-duc Lui puis tu sais qu'il l'aurait fait à différentes personnes, change son nom, en engage une autre, puis ça, on l'entend souvent aussi, les genres de cas-problèmes, ce qui est dommage, c'est la minorité, c'est la minorité en plus. Mais tu sais, à cause de un, un imbécile peut faire beaucoup, beaucoup de dommages pour les 95 autres qui ne le sont pas. Puis ça, moi, ça me brise le cœur, Ça me fait bien de la peine, parce que c'est des amis, ces gens-là que je rencontre dans le métier, en tant que client ou pas. C'est des bonnes amies à moi. Quand je pense qu'ils m'ont sauvé un corps, tu ne sais jamais trop ce qui va arriver. Surtout quand tu es privilégié, tu as beaucoup de chance. Mais quand tu fais du travail, comme ça, de survie, là Oui, c'est Ben.

Speaker 2:

Tu peux pas te permettre les mêmes restrictions? Oui oui, moi j'étais comme moi. Je me déplace pas sans des Ben c'est temps que Mais c'est ça.

Speaker 2:

c'est maintenant que je sais que, sincèrement, même si je deviens pauvre, pauvre, pauvre, j'ai ma. Je sais que je ne serai jamais trop dans le trou pour devoir accéder à des choses que je ne veux pas accepter. Mais il y a plein de gens qui ne se passent pas ça. Si les gens qui n'ont pas leur mère, puis que c'est eux qui deviendraient leurs enfants, peut-être qu'ils vont prendre la chance.

Speaker 1:

Oui, puis ils vont accepter, oui, puis.

Speaker 2:

Pour. L'autre. Il y a un faux nom. Même avec toutes les mesures de sécurité, même la décriminalisation ne va pas éliminer tous ces problèmes-là. Non, c'est sûr.

Speaker 1:

Il va y avoir aussi autant de gens qui cherchent et qui offrent, mais on va en éliminer beaucoup. Je pense que le climat social, si on peut arrêter de cadrer ça dans un terme, qu'il faut éradiquer cette pratique-là, on le dit tout le temps, puis ils le répètent, ils disent le plus vieux métier du monde, c'est Give up. Quand je regarde beaucoup le travail que j'ai fait avec le cannabis, puis je suis content, c'est légal. À cette heure, c'est pas parfait, mais je trouve que c'est mieux. Puis, c'est pas parfait, mais je trouve que c'est mieux, puis c'est bon pour le climat social. Là, on accepte.

Speaker 1:

Puis, il va falloir qu'on se rende là. J'espère que des gens vont, puis, en faisant ça, vont se rendre plus à l'aise de se montrer la face autant dans l'industrie, autant que des clients. J'espère que ça va faire un impact. C'est sûr qu'il y a une différence aussi. C'est ça quand je regarde l'égalisation du pot, puis de décriminaliser le travail. Il y a des différences. Tu sais, là, le pot est légal. Le gouvernement, l'état, ils ont une responsabilité, mais ils ont une responsabilité de décider ce qui va dans ta bouteille de bière, ton sac de chips, ta boîte de cornflakes. Donc, le pot n'échappe pas à ça. Et puis, quand on parle de transactions dans l'industrie du S, c'est c'est un service qui est rendu. Donc, c'est une entente entre deux individus et l'État n'a pas à s'ingérer là-dedans. Ils n'ont pas plus leur place à s'ingérer.

Speaker 1:

Est-ce que tu as besoin de remplir un formulaire quand tu vas te faire couper les cheveux par ta coiffeuse ou ton massothérapeute ou ton paysagiste? Ça te prend une formation pour utiliser ta tondeuse. Non, tu viens, tu le fais. Si ton paysagiste vient dans ta cuisine et pogne le derrière, tu le poursuis. C'est ça D'ailleurs la communication.

Speaker 1:

Si tu peux avoir des ententes claires, c'est pas moi un contrat. Si toi, ou n'importe qui, avant de voir un client, peut dire regarde, on va faire ça, ça, ça, ça, ça signe ici, il fait d'autres choses, tu vas en cours, on a we had a deal. Moi, tu sais, c'est quand j'engage mon paysagiste, il est pas là pour changer les tuiles sur mon toit. Tu sais, c'est comme quand tu vas chez le plombier, il met pas un traitement de canal d'indents fait que tu sais pis ça, il y a des délits, il y a des crimes, mais là, nous, on rajoute des lois. Ça, c'est intéressant dans l'historique des lois, d'année en année. J'ai pas les chiffres, mais il y a de plus en plus de lois Parce que le gouvernement, ils font des lois, ils ajoutent des lois, ils trouvent d'autres problèmes, mais ils viennent jamais checker et effacer, genre deux poules pour une vache sur un dimanche après deux heures.

Speaker 2:

Il faut que tu viennes en cheval pour qu'ils le nourrissent. Oui, c'est ça. Je vais débarquer, moi, au Four Seasons avec mon cheval.

Speaker 1:

Ça, on en rajoute, on en rajoute, puis tout devient plus complexe. Si on peut enlever ces codes-là criminels. on en a assez de lois, On en a en masse de lois, pourquoi on fait des échanges.

Speaker 1:

Oui, oui, c'est ça Poursuivre pour bris de contrat ou pour agression, voie de fait, consentement, tu sais, c'est ça. L'exploitation. Tu sais, la loi sur la protection de la communauté, je vais le répéter mille fois, est victime de l'exploitation. La différence entre le travail et l'exploitation, c'est le consentement. Quand c'est entendu qu'on va faire tel truc, et la minute que tu fais quelque chose et qu'elle dit non, puis même le consentement, ça se retire. Et dans la loi, c'est écrit d'ailleurs, le consentement. ils ont une définition Enthousiasme libre et clair.

Speaker 1:

Non, c'est, mais la définition peut-être pas dans la loi, libre éclairé, non c'est.

Speaker 2:

Ah, tu vois, moi, je, Mais non, mais la définition peut-être pas dans la loi.

Speaker 1:

Ah, peut-être, mais dans la loi, ils disent c'est intéressant. Ils disent que, parce qu'ils parlent du retrait du consentement Et ils parlent de ça d'ailleurs ils parlent du retrait du consentement pendant que l'action se passe.

Speaker 2:

Ah, là tu parles dans le travail du S. Oui, oui, oui.

Speaker 1:

Mais on va faire appliquer ça.

Speaker 1:

Ils disent mais En tout cas, bon, ça va être long parce que Je m'en fous, peu importe, en tout cas, c'est ça. Mais tu peux retirer le Next time, peu importe, c'est écrit que tu peux retirer le consentement. Mais le vent court. Puis, tu sais, il y a d'autres effets, comme Tu ne peux pas bénéficier des des fruits de ce travail-là d'une autre personne, surtout si tu es au courant. Donc, si deux filles travaillent ensemble, ou ça aussi une fille qui se fait rentrer là-dedans, mettons malgré elle, puis que là, elle veut témoigner, mais qu'elle a aidé le gars à rentrer quelqu'un d'autre, bien, là, t'es accusée. Puis ça, ça peut même être une adulte. Tu peux avoir 19 ans, t'as un trouduc qui t'a manipulé.

Speaker 1:

Oui, oui, il t'a fait croire qu'il t'aime, puis qu'il va te marier, puis que c'est ça, puis là, achète-moi un manteau Gucci En tout cas. Puis disait oui, qu'elle vienne. Puis, c'est ça, elle, quand elle veut s'en sortir, elle dit ça Là, la police, elle pose 20 000 questions, là elle se trouve comme dans une position d'accusée. Fait que c'est pas si facile de faire juste un changement de phrase Ah oui, ça s'applique juste à toi, pas les autres. C'est parce que t'es pas toute seule là-dedans. C'est comme si je dis je te dis ah, t'es conne. Non, non, non, tu peux pas dire ça, c'est pas constitutionnel, ah ok je retire non, non, je vais dire après.

Speaker 1:

Selon mon avis, je trouve que t'es doté d'une intelligence inférieure à la moyenne je comprends que ça veut dire c'est con ben oui mais lui, il dit non, j'ai changé la loi, fait que pis là, go back pis prouve-le, pis le gouvernement pis là, puis le gouvernement, puis là elle a 10 ans mais c'est comme ça que les lois changent.

Speaker 1:

C'est comme ça que les lois sur le pot ont changé, pas à cause du Bien, le gouvernement a décidé. Mais avant ça, les lois sur le pot médical, ça a été gagné dans les tribunaux, des gens qui sont allés demander leur droit de consommer du cannabis pour régler des maladies graves. Puis, la Cour a dit oui, le gouvernement a commencé à vendre du pot médical. Là, des gens comme ma grand-mère, ils ont réalisé que tu fumes un joint, tu ne deviens pas à soiffer du sang en train de tuer le monde à coups de hache dans la rue. Tu te dis ah bien, si c'est pour le cancer ou le sida, je ne suis pas contre. Puis, là, ça change, parce que ton droit constitutionnel à ne pas mourir du sida vient bien avant l'intérêt de l'État de ne pas te laisser fumer un joint. Ton droit constitutionnel à geler la face un samedi soir, c'est peut-être moins convaincant Et c'est pour ça que c'est les travailleuses du milieu qui doivent militer. Parce que ton droit, mon droit constitutionnel de baiser un vendredi soir pour 100 ou 500, whatever le prix, la Cour s'en fout pas mal. Mais ton droit, comme de pas mourir parce que tu vois un client, ben, ça, c'est comme oui, et là, l'état, c'est comme c'est sérieux, et c'est ces genres d'arguments-là qui convainquent la Cour. Puis les tribunaux s'en foutent.

Speaker 1:

Le gouvernement, ils ont rouvert les études sur cette loi-là. Quand ils ont adopté la loi en 2014, il y avait une période où ils allaient réévaluer, où ils visitaient de réouvrir le débat. Ils l'ont fait récemment, en 2021. Puis, quand tu vois la liste des témoins qui sont allés témoigner devant la commission parlementaire, il y a un petit là, oui, l'alliance canadienne pour la réforme des lois sur le travail du S était là. Ils ont témoigné un matin. Il y a comme 24 autres témoins. C'est tous des groupes pour sortir le monde de ce milieu. Là, des chefs de police, des c'est pas biaisé du tout, hein ouais, de ce milieu-là.

Speaker 2:

Des chefs de police, des, C'est pas biaisé du tout, hein. Ouais fait que.

Speaker 1:

Puis les gens du milieu dénoncent avec raison, pourquoi c'est pas les gens du milieu de l'industrie, qui sont priorisés là-dedans, qui sont les premiers-premières, parce qu'ils savent Non, non, nous, ça, ça revient On est en avant, On a le siège en avant.

Speaker 2:

On n'a pas juste le siège en avant, on est sur la scène. c'est notre show.

Speaker 1:

C'est notre show. C'est vous qui souffrez les conséquences directes. Puis, en plus, ces politiciens-là il y en a plein combien qui sont les meilleurs clients en plus.

Speaker 2:

Absolument, comme tout le monde le sait, quand ça se passe au podcast d'amour et de sexe, il y en a un que j'ai pissé dans la gueule.

Speaker 1:

C'est bon. Je serais pas sûre que c'est des conservateurs, encore plus. Oui, oui, c'est beau. Respect, le professionnalisme respectable, j'aime ça, C'est ça on va se rappeler, c'est ça, puis c'est drôle, parce que quand le pot a été légal, pas tu as été légal.

Speaker 1:

Moi, j'étais allé témoigner à ces commissions-là parlementaires, par rapport au cannabis, avant, pendant, après. Puis j'étais comme mais pourquoi on ne fait pas une place aux gens qui sont issus du monde du cannabis? Moi, vu que j'ai un dossier criminel pour du pot, de dix fois toutes sortes de possessions, pourquoi ce n'est pas ces gens-là qui participent avec vous à élaborer le nouveau système? le marché, bon, ils ont mis ça dans la main des médecins et des scientifiques, mais aussi, surtout, des corporations. En même temps, c'est un bien de consommation, la bière. Tout ça ne me surprend pas.

Speaker 1:

Mais laissez donc une chance à du monde issu du milieu de faire peut-être des petites entreprises, mais nous non Zéro. on est des criminels Même si le pot est légal. vu que j'ai un dossier criminel d'avant, je suis comme un criminel indésirable parce que je brisais la loi. Maintenant que c'est légal, on laisse juste la place aux gens qui le font depuis que c'est légal. C'est comme si tu Puis. c'est la même chose. légalise le mariage gay, mais seulement les planificateurs de Noce Straight ont le droit d'organiser des mariages pour les gays Quand on sait très bien.

Speaker 1:

C'est notre genre à faire ça avec les pandas, c'est notre genre, c'est dur, parce que les gens dans l'industrie, dans le milieu, ils se cachent. Ils se cachent à cause de la honte. Ils se cachent pas à cause de la loi, se cachent à cause de la honte que la société met sur ça, autant les travailleuses, les clients, et ça, c'est un tabou sur le sexe. Et je pense plus loin que ça. Même ça s'inscrit dans l'espèce de réalité plus large de le contrôle par le système patriarcal sur les corps des femmes Et donc tes droits reproductifs, tes droits, si toi tu as de l'argent pour utiliser de ton pouvoir sexuel, tu es menaçante. Les gars, ils sont comme T'es stabilisé, fait qu'on va mettre des lois, on va encadrer ça. Depuis des centaines, des centaines d'années. Tu sais, en 1850, même en 1930-1940, les hommes, les femmes étaient leur propriété. Tout l'argent qu'ils faisaient était géré par eux, même si tu étais une escorte en 1925, puis, tu fais de l'argent, tu vas en cours, le tribunal dit que c'est à ton mari, ou ton père, ou ton mari. Là, c'est celle qui habitait seule, il se prenait un chum qui était dans la place. On n'a rien inventé là. Puis, des fois, on pense qu'on avance, mais là, non, on recule.

Speaker 1:

Amsterdam, moi, ça fait 25 ans que je vais là, quand j'étais musicien dans mon band punk, parce qu'avant d'être le Blockpot, j'étais un bassiste dans un groupe punk qui s'appelait Grimmskunk Il y a du monde qui connaisse, mais obscure reference. Puis j'étais là pour le pot, puis, dans ce temps-là, tu voyais beaucoup des portes où l'industrie se faisait. Puis là, depuis 10 ans, la ville d'Amsterdam essaie de fermer le red light. Red Light de le déménager dans un centre.

Speaker 1:

Ils veulent construire un centre érotique à comme un ou deux kilomètres du downtown, comme un gros hôtel là avec des portes, puis tout déplacer, ça, là, garder peut-être une poignée de mains de porte, peut-être 30-40 portes pour des besoins de tourisme. Puis, depuis 2013, ils ont fermé la moitié des portes Qui avaient sous plein de prétextes. Puis je suis retourné là récemment ça faisait 10 ans que je n'étais pas allé puis J'étais triste, puis tout le monde pensait Amsterdam, tu sais tout. Mais non, ça recule.

Speaker 2:

Partout au monde, là, ils veulent juste tout que ce soit illégal, mais ils ne savent juste pas comment le faire. Ils changent des moyens de détourner.

Speaker 1:

Ils veulent contrôler le corps des femmes, la sexualité, puis get over it. On est en 2023. Je peux être trans, non-binaire, asexuel, gay, bi, lesbienne. Je peux pas être un gars qui paye pour avoir du sexe avec une femme. OK, en tout cas.

Speaker 2:

Moi, ce qui me tue dans le commun des mortels, c'est Parce que souvent, je fais des lives sur TikTok. Les gars sont fâchés, Tu fais ça toi.

Speaker 2:

Non, mais je suis comme. c'est pas ton argent Là, je parle même pas des gens qui font la loi. Tu sais les civils chez eux. ne cessez pas ton argent. Qu'est-ce que ça change dans ta vie que Boris me donne des sous? Qu'est-ce que ça change dans ta vie que j'offre à Boris une pipe? Qu'est-ce que ça fait? C'est de ta bouche. Est-ce que c'est toi qui as vendu? Non, pourquoi est-ce qu'on a autant de mises Là? je ne parle pas du gouvernement, parce que le gouvernement a sa raison de faire ses choses, mais le public, pour que c'est fait. ça nous intéresse. à ce point-là, oui.

Speaker 1:

Tu sais, il y a, Il y a tout un phénomène de gens, Il y en a beaucoup. Même Les statistiques démontrent. Malheureusement, l'appui pour légaliser le pot était vraiment plus haut que l'appui pour décriminaliser le travail du sexe en ce moment, c'est dommage, on a une pente à remonter.

Speaker 2:

C'est ça.

Speaker 1:

La façon qu'on démontre les femmes de cette industrie-là dans les films. Les médias, dans le mainstream média, c'est toujours soit des victimes sont hyper sexualisées, ils n'ont pas de profondeur de substance, soit, dans l'émission ou le film, sont soit mortes ou sont en train de tuer quelqu'un. C'est ça Ou les deux. En tout cas, après l'autre, elle est tuée elle se fait tuer, elle est super fatiguée.

Speaker 1:

oui, oui, dans l'ordre, ça commence un peu à changer. Puis, je fais un parallèle encore avec le pot. Dans les années 70-80, c'était dans les années 90, il y a une émission de télé, un sitcom. Dans cette émission, là, elle a fumé du pot parce qu'ils ont trouvé un vieux stache, puis c'était. Puis ils ont fumé, puis c'était drôle, puis ils ont eu du fun, puis tout a bien été. Et on regarde un peu historiquement, c'est comme un point tournant où d'habitude, tu fumes du pot, c'est la même chose Tu meurs ou tu te ramasses la drogue, ou ils ont eu un super fun time, puis ils ont été critiqués. Mais là, de plus en plus d'émissions, t'as plein de personnages qui fument du pot. En plus, c'est légal, l'homosexualité aussi. À un moment donné, on a commencé à avoir des personnages dans des films, des émissions, qui étaient gays, puis ils sont gays, puis ça finit là.

Speaker 2:

Ils sont pas gays, puis ils finissent m ou tout nu dans un bathhouse.

Speaker 1:

Non, c'est ça, Ce n'est pas forcément un extrême, Et donc il y a un shift Justement ah, ils s'en viennent.

Speaker 2:

Voilà. Busted On a déboré sur un client pour l'été de venue.

Speaker 1:

Je pense qu'ils n'entendent pas les sirènes par le milieu, il y a des sirènes dehors. Je pense que ça commence un peu dans le mainstream média, les livres, beaucoup depuis les années 70-80, que les travailleuses du milieu sortent de plus en plus face-out. Je salue ton courage. Merci, c'est pas facile Quand tu le fais. You don't go back. Non, il n'y a pas de retour en arrière. On a besoin de faire plus de ça. Excuse, je vais revenir. Émotionnel, ça me touche.

Speaker 2:

Je comprends. On me demande toujours si je regrette. Pardon, on me demande toujours si je regrette Ah t'hésites, c'est bon, c'est ça? Non, mais à chaque fois je suis comme Non mais à un moment donné Je ne regrette pas, parce que ça va enlever un poids énorme dans la famille. Mais par rapport aux autres gens, je ne vais jamais avoir un clean slate. Comment Je ne vais jamais avoir un clean slate? Tu sais, je suis actrice aussi dans ma vie. Oui, Je m'habille aussi c'est un zéro Puis.

Speaker 2:

Je suis actrice aussi dans ma vie. Oui, je m'habille aussi. Ben oui, je joue des rôles, puis je parle d'actrice, mais tout le long que je parle d'actrice, dans sa tête, je pense que je parle de porn. Oui, ben oui, c'est comme. Ah. Oui, au cinéma, je jouais une douanière. Nice, je t'explique des choses.

Speaker 1:

Oui, tu dis que t'es dans ce milieu-là, puis tout de suite le monde. Ah oui, vas-tu dans la ruelle.

Speaker 2:

Une petite vite, mon Uber hier Mon Uber, hier Il me prend de mon appartement de travail. Il le reconnaît parce qu'on est deux, trois filles qui travaillent là. Il est comme ah, tu viens d'ici.

Speaker 1:

J'ai reconnu l'adresse, oui, Il est comme ah, Est-ce que je suis comme quoi?

Speaker 2:

Il est comme oui, il voulait que je fasse une pipe en se rendant chez moi.

Speaker 1:

En échange de quoi?

Speaker 2:

Je sais pas, Mais en même temps c'est comme quoi?

Speaker 1:

Parce que quelqu'un dit ça, tout d'un coup, tu te permets de demander si tu peux l'engager. C'est comme. J'ai un numéro. Un site passe par le dos. C'est comme.

Speaker 2:

Non, c'est comme ben, pardon, j'ai rien compris. Ah, ouais, c'est ça. J'étais là Hier soir, live. Là, j'ai vu un post sur Instagram, parce que c'est dit Fait chier«. Ah bien, tu sais, est-ce que tu peux maintenant? Non, tu viens de me parler dans mon appartement de travail, j'en conviens, mais là, on n'est pas dans mon appartement de travail, c'est mon chez-moi personnel.

Speaker 1:

Puis c'est ta job. Oui, quand tu rentres de la job, c'est comme.

Speaker 2:

Qui te dit que j'habite seule? Qui te dit que je ne suis pas mariée?

Speaker 1:

je parents. C'est là l'importance d'éduquer, d'en parler, d'apprendre. Ils ne savent juste pas. Quoique le chauffeur qui te l'a demandé peut-être pas la première fois, J'étais choquée C'est creepy.

Speaker 2:

J'étais comme Hein. Pourquoi tu me demandes ça? Je ne comprends pas.

Speaker 1:

Non, parce que l'appartement je t'ai pris, c'est ça.

Speaker 2:

Parce que t'as vu, parce que c'était un condo, il y a comme 20 étages. Oui, oui, fait que n'importe qui que t'aurais pris dans le condo, tu lui aurais demandé une pipe. Comment nous outer sans un?

Speaker 1:

Ou si oui en plus. Oui, oui parce que là tu outes qu'il y a ça qui se passe.

Speaker 2:

Oui parce que si moi ça donne, que je fais vraiment ça, oui, oui, Mais si j'étais?

Speaker 1:

la propriétaire, la gérante. Oui, oui, whatever. Ah oui, à quel appartement?

Speaker 2:

Oui, oui, c'est ça. Et maintenant ils viennent nous outer. Oui, oui.

Speaker 1:

On est où que tu utilises ça pour ça sont aussi passables de ces peines-là. Les peines pour, mettons, quelqu'un qui facilite la publicité ou qui bénéficie financièrement de faire de la pub pour cette industrie-là, ça peut avoir jusqu'à cinq ans de prison.

Speaker 2:

Léolis va aller en prison. Tu penses Ben Ben, Parce que je comprends pas les sites comme ça. Y'a toute la chance que Léon Lysse me prend Ça revient à l'application de la loi.

Speaker 1:

Pis c'est un site web, pis c'est t'sais hébergé ailleurs, faut-tu trouver. Mais gars, ils ont fermé Backpage, ils ont fermé Craigslist. Ils ont fermé Craigslist marche plus, mais on recule Là.

Speaker 2:

Tu n'as pas le droit d'acheter de pub dans le journal de Montréal C'est pas qu'une néoniste qui coûte un million de dollars.

Speaker 1:

Oui, c'est sur un site web hébergé ailleurs.

Speaker 1:

Mais c'est l'application de la loi. Aussi, moi, j'ai quelques commentaires de personnes qui ont travaillé avec des enquêteurs sur différentes choses à Montréal. Puis, le mot, c'est gars du monde qui font des transactions, qui ont leur site web, leur condo, ils ne se font pas cibler pour ça. Oui, ils veulent cibler des cas plus graves, mais là où ce n'est plus le cas, c'est dans les cas de précarité, quand t'es privilégié, pis c'est la même chose. Le gars, dans sa BM assitait à 200 000, pis qu'il se fait coller. Ils feront pas fouiller pour du pot, pis c'est triste. Mais la belle femme blanche qui a son beau chat, pis ses ongles, puis son sac Gucci, qui s'en va faire son call, le flic, il dit oh, can I get your number? Tu sais, c'est comme.

Speaker 2:

Le policier va devenir un client avant de l'arrêter.

Speaker 1:

Oui, Hé, comment ça va. Ils se sont vus il y a un mois. Il y a beaucoup de policières enquêteuses aussi. Puis, tu sais, pour ce qui est de la vraie exploitation, la vraie victimisation, c'est clair, il faut faire ça, je pense nous aussi. Les clients par rapport au travail du S, et les hommes en général, il faut qu'on parle plus qu'il y a des choses qu'on ne fait pas, des choses qui ne sont pas acceptables. Tu ne contrôles pas ton conjoint, une femme comme ça, c'est dur de lâcher prise du pouvoir. Puis, les hommes, ils ont les mains fermement sur le volant, serrées, serrées, bien, oui, get your hands off.

Speaker 2:

Toi, parce que j'aime ça, parler de ta perspective de client. Est-ce que tu as l'impression avec d'autres? Tu parles-tu à d'autres clients? Est-ce que toi, tu es un activiste? Oui, mais est-ce que les autres clients ont l'air d'être au courant de tout ça.

Speaker 1:

Est-ce qu'ils savent que c'est illégal pour eux? Les gars, on n'en parle pas pas trop à moi entre elles. Et d'ailleurs, j'admire et je salue et j'ai tellement d'admiration pour la sororité que ces femmes-là dans le métier ont. La fille, elle peut peut-être taillir la face. T'as un problème avec un client, elle va venir y casser aïeul. Après ça, elle va continuer de taillir après. Puis ça, c'est incroyable.

Speaker 2:

C'est tellement drôle que tu dis ça. Le nombre de gens avec qui j'ai eu des chicanes sur Internet, mais qui veulent commencer le travail, je suis là pour les aider.

Speaker 1:

Ils m'appellent le soir.

Speaker 2:

Là, je suis comme on était en chicane hier. Je, ne, veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Je peux t'haïr, mais pas au point que je veux qu'un client te batte, que tu te fasses voler, que tu te fasses croisser, que tu sois coincé quelque part. Notre chicane a rien à voir avec ta sécurité.

Speaker 1:

Je trouve que ça aussi, ça parle à la sensibilité et la compassion féministe versus l'espèce de compétition et d'oppression patriarcale. Les gars, on parle pas d'eux, de ça. Ah oui, man, je l'ai poigné. de ça, ben le gars, ah oui, man, je l'ai poigné, elle avait su». Tu sais, les gens, les gars, sur, je dirais même pas le nom mais les les reviews website. Là, c'est comme.

Speaker 2:

Ah oui, j'ai fait ça, je teste ça, peu importe.

Speaker 1:

Avec un faux nom, tu sais, ou bien un bachelor party, mais non, moi j'en parle. Puis un bachelor party, mais non, moi j'en parle. Puis, depuis que j'en parle, je travaille, j'essaie d'écrire un livre sur le sujet. Ça va venir. Je suis un vrai écrivain. Je suis en procrastination. J'ai quand même un bon bout. Plus que j'étudie, plus que j'approfondis ma réflexion, moins j'en sais, plus que j'ai besoin, en tout cas….

Speaker 2:

Mais plus tu en apprends, plus tu te rends compte qu'il faut que tu en apprennes plus J'ai des croûtes à manger là.

Speaker 1:

Des fois, je vais dans des restos, des bars, cafés, j'écris, puis je parle, puis j'en parle à n'importe qui qui veut le savoir. Les gars Ah oui, justement, comme j'ai fait, ou je fais des fois. Puis là, je dis Ah oui, as-tu déjà dit ça? Ils disent Non, c'est la première personne J'en ai eu plein Un d'eux au resto qui commence à me parler Ah, comme je viens de faire là». Il arrivait de le salon de massage, puis Facebook, je vois sa femme. Il me dit que sa femme, elle le sait pas, lui, il va. Puis, une fois par mois, 80 piastres, il se fait faire un blowjob dans un salon, puis toujours un salon différent, parce qu'il veut pas que personne le sait, parfait d'où. Puis il me raconte tout ça, puis il dit ta femme, non, elle sait pas.

Speaker 1:

Puis il dit j'ai jamais raconté ça à personne, en tout cas, il me faisait confiance. Puis il avait raison. Mais, tu sais, il me met sur Facebook. Mais là, j'étais, comme ça arrive beaucoup souvent. Puis je suis, comme je pense qu'on a besoin de développer, d'en parler, parce que c'est en en parlant qu'on brise le cycle de la stigmatisation, puis de la honte, parce que nous aussi, on est jugés 100%. Tu sais, t'es pas assez homme, ou t'es, si t'es un pervers, puis la loi nous criminalise. Moi, je l'avoue, tu as du sexe puis je suis un criminel, j'attends.

Speaker 1:

Ils savent où j'habite. Je disais aussi que je fumais du pot quand c'était illégal. Ça me choque.

Speaker 2:

Puis, souvent, moi, j'ai de la peine parce que je suis comme mes clients, je les aime, je vous aime bien, je vous aime bien.

Speaker 1:

Ben oui, on vous aime bien aussi. Puis c'est ça.

Speaker 2:

Puis, à chaque fois que les gens les dévalorisent, ben là, si c'est un client, c'est pas un vrai homme, mais ça n'a pas rapport.

Speaker 1:

Ça c'est, tu sais si tu payes pour t'es moins homme.

Speaker 1:

Ça là, c'est la masculinité toxique. Ça, parce que c'est comme, parce que t'es un homme, t'as pas besoin de payer pour, parce que tu y as droit. Tu comprends Parce que tu me dois ça, parce qu'en tant qu'homme, c'est mon God-given right. Si tu mets ma graine où je veux, non, c'est Moi. Les fois que je peux payer pour ça, moi, je vois plus ça comme un language of love, un langage d'amour. Je compare ça à quand mon grand-père me donnait une carte à Noël avec de l'argent dedans. Je ne trouvais pas que ça cheapine. Ma relation n'est pas plus cheap, ou?

Speaker 2:

délicate, c'est comme un cadeau.

Speaker 1:

J'ai un gros sourire Quand je remets ces billets-là. Une femme après, je vois son sourire. Je dis Je viens de lui faire un grand plaisir. Puis, tu sais, c'est. Comme quand tu vas dans un Toi aussi t'as un sourire.

Speaker 2:

J'ai dit, Elle t'en fait un aussi, parce qu'à la fin, t'as aussi un grand sourire Si elle t'en fait pas.

Speaker 1:

C'est comme quand tu vas à un bon resto et que le service est impeccable, puis là, tu veux laisser plus de types.

Speaker 2:

J'arrive pas à dire aux gens quand tu vas au resto, c'est pas parce que tu sais pas cuisiner Ça se peut qu'à un moment t'as envie de te faire traiter bien, parce que quand Moi, j'offre beaucoup des massages, des massages, quand un client vient me voir, ce n'est pas juste pour le fait d'avoir pénis dans la jeun, il y a toute l'ambiance générale.

Speaker 1:

Ça dure quoi? 30 secondes, Tu comprends.

Speaker 2:

C'est son moment, son heure. S'il veut parler, j'écoute, Parce que c'est sûr qu'il y en a beaucoup qui ont peur de la thérapie. C'est ça. les gens ne voudraient pas me parler à moi. Quelqu'un qui va les écouter, pas les juger. Ce n'est pas juste le sexe. Oui, c'est lent, mais ce n'est pas que ça. Et les gens refusent de comprendre.

Speaker 1:

C'est le classique, ça Ils me disent tous mes amis dans le business. C'est le gars il vient, ah, ça va, oui, fait beau, oui, canadien, non, pas grand chose, là, il baise. Puis là, ah, ma femme, il a eu le cancer. Mon enfant s'est fait arrêter, mon chien, il est mort. C'est comme ça. C'est un homme qui paye, puis qu'après il veut s'ouvrir. C'est comme un espace où il peut être vulnérable sans avoir peur du rejet. Un homme qui paye, puis qu'après il veut s'ouvrir. C'est comme un espace où il peut être vulnérable sans avoir peur du rejet, parce que payé pour être là. Dans le sens, tu dis ça dans un autre contexte, avec ta première date, tinder ta femme a le cancer après t'es mariée.

Speaker 2:

Elle ne va plus jamais répondre à ton prochain appel.

Speaker 1:

Peut-être après cinq ans de la connaître ou le quatrième date. Tu peux le faire dans un espèce de safe space sans craindre d'être rejeté ou jugé. Là, ça dépend du monde. Je trouve que les gens dans l'industrie sont pas mal. Non-judgmental général. Il y a des exceptions.

Speaker 2:

Je pense que les plus judgmental t'aurais mis dehors après. Ils n'ont pas le temps de te confier.

Speaker 1:

Oui, puis, tu sais, il y a tous les services pour tous les clients et tout ce qu'il y en a qui veulent parler, il y en a qui veulent juste savoir ton nom.

Speaker 2:

Quand tu prends 15 minutes, t'as pas le temps de te confier. Eux autres sont pas la fois. Non, non, 15, 15 minutes, ça se fait. des 15 minutes, j'imagine, ça se fait. J'haïs tellement ça.

Speaker 1:

Wow, c'est la fois la plus, j'haïs ça. Oui, j'haïs ça.

Speaker 2:

Pour vrai, la seule raison que je peux des fois faire 15 minutes, c'est que je me dis Parce qu'il faut que tu payes ton loyer, oui, c'est juste pour dire qu'au moins c'est là Comme ça ma journée. J'ai pas fait zéro Parce que j'aime pas avoir des clients chaque jour, mais je suis comme bon, au moins j'ai pas fait zéro. Je peux aller commander sur.

Speaker 1:

Amazon quelque chose? En tout cas, c'est vite. 15 minutes de matelas aspirateur En même temps, c'est vite fait pour toi aussi. Non mais oui, mais Parce que, la face de quitter, il faut que je me mette temps pour rester 15 minutes.

Speaker 2:

Tu vas tout le temps tu comprends Tout relaver, tout le ménage que je dois faire après toi pour 15 minutes.

Speaker 1:

Non, c'est ridicule. En tout cas, j'haïs les 15 minutes Moi aussi, Mais bon.

Speaker 2:

Mais à la fin du mois, parce que c'est ça que je disais à la fin du mois. Je suis plus ouverte. Mettons dans mon site, je mets.

Speaker 1:

OK, tu deviens-tu dire que tu es plus ouverte à la fin du mois. Au début du mois je n'ai même pas l'option de 15 minutes sur mon site.

Speaker 2:

Oui, oui, je n'ai pas l'option.

Speaker 1:

Comme pour de vrai, oui, wow.

Speaker 2:

Non, parce que c'est comme si, au début du mois, j'ai trop d'orgueil.

Speaker 1:

Non, mais wow. Mais merci de partager ça là, quand même, je trouve que c'est, c'est trop d'orgueil. Non, mais c'est. C'est audacieux, excuse-moi de rire parce que c'est pas vraiment drôle dans le fond.

Speaker 2:

Non, mais c'est mis dans le rire. Non, mais je dis ça pour vrai, c'est pas parce que, la fin du mois, je vais vraiment pas pouvoir payer mon loyer.

Speaker 1:

Puis, tu sais, c'est dur, c'est dur pour ce travail-là, version de survie. C'est aussi dur pour un gars qui travaille au Tim Hortons ou livreur pour Amazon de se permettre ces services-là. Tu sais remettre ces services-là, Lui. Il va aller dans un salon 30 minutes, 50, 80 piastres, Mais bon chacun.

Speaker 2:

C'est comme ça que je me ramène sur Terre.

Speaker 1:

Je ne suis pas en train de militer, Le gars il veut, mais il ne peut pas Je te dis je suis chez moi le soir.

Speaker 2:

Mais bon le gars, il économise.

Speaker 1:

Le gars. Il ne va sûrement pas non plus au resto. Oui, vas-y, je t'écoute.

Speaker 2:

Avant de faire 15 minutes, juste pour être sûre que je suis de bonne humeur. Je me rappelle peut-être que lui, ça lui a pris 8 heures de faire ce salaire.

Speaker 1:

À chaque fois T'es vraiment Sin ça. Mais je sais, puis, là, c'est peut-être le seul cul qu'il va avoir pour deux mois, on le sait pas, j'en ai plein qui travaillent au J'ai pas toujours le nom de la place, mais j'en ai plein qui travaillent au PFK.

Speaker 2:

Je sais que c'est son salaire de la journée qu'il me donne pour 15 minutes. J'haïs tellement ça, mais je T'sais, rappelle-toi, c'est pas parce qu'il est cheap, comme faut, que je me rappelle que c'est pas par méchanceté qu'il prend 15 minutes, c'est parce que c'est ça qu'il peut s'envoyer.

Speaker 1:

Pis ça aussi. c'est dommage, pis ça dans tout ce qui est plus large aussi.

Speaker 2:

Ah, J'haïs les 15 minutes. mais je vous disais, c'est mes clients qui prennent 15 minutes quand même.

Speaker 1:

C'est drôle quand même. Je suis en train de dire ça revient un peu aussi, je pense, à l'inéquité financière de monde dans la vie. Combien de milliards que Bezos a besoin après son premier Combien de?

Speaker 2:

15 minutes.

Speaker 1:

Bezos des 15 minutes tout le monde dans la planète, trois fois par semaine C'est comme. Tu peux avoir ça gratuit sur Amazon.

Speaker 2:

C'est une éveu. J'ai pas ça. En ce moment, je suis en processus d'économiser mes sous. Je fais un cours de massothérapie parce que je me suis dit, pour vrai, j'aime trop mes clients, C'est payant la massothérapie. Je me suis dit que je voulais faire encore pour les hommes, prendre ça de mes messieurs. Pas de service complet, par exemple, mais l'ensemble de l'oeuvre, que ce soit sensuel, que ce soit un vrai massage.

Speaker 1:

Un massage thérapeutique legit.

Speaker 2:

Comme ça, ce sera moins cher pour eux. Comme ça, le 80$, ça va être leur pour vrai. Ils peuvent le passer ces assurances.

Speaker 1:

Non, mais le gars qui travaille au PFK, il n'a pas d'assurance pour ses massages, c'est vrai, excuse-moi, tu vois moi white privilege in action, right here Je suis désolé, mais il faut ça. C'est important pour. Je suis content qu'on parle comme ça, parce que c'est important pour moi. d' des autres, mes angles morts, les choses auxquelles je ne penserais jamais. Je ne suis pas une femme de race noire.

Speaker 2:

Je ne peux pas imaginer.

Speaker 1:

Donc j'apprécie autant ce que je retire de ce moment-là. J'adore ça.

Speaker 2:

Je me crains que je me ramène sur Terre, mais j'aime ça. C'est comme si je m'auto-sacrifice pour quelque chose qui n'a rien à voir avec moi, mais c'est parce que je les aime Justement. Je trouve qu'ils ont le droit. Oui, c'est amusant, même si ce n'est pas forcément avec moi, je ne me sacrifie pas parce que je les aime. Tu vois, il faut que je me parle tout le temps.

Speaker 1:

Oui, oui, oui, c'est dur. Tu sais, si on pouvait en parler plus ouvertement dans la société, de toutes ces choses-là, si on pourrait aller en parler à Claire Lamarche, puis entendre les commentaires, ça n'existe plus. Mais en tout cas, tu vois le genre, je ne sais pas.

Speaker 2:

Claire Lamarche.

Speaker 1:

Allô Claire, Je pensais à Claire Lamarche dans le temps pour légaliser le pot.

Speaker 2:

Ah oui, Moi j'aimais ça, que les gens retrouvaient leurs amis. Moi, je voulais retrouver mon ami du secondaire. Ensuite, facebook a existé, j'ai pas eu de problème.

Speaker 1:

Oui, bien ça, Plus de problème là.

Speaker 2:

Facebook a été ma clé. Mais écoute, non. Mais je suis contente d'en parler avec toi aujourd'hui.

Speaker 1:

Moi aussi C'est pas un, je trouve, c'était plus que 15 minutes, en tout cas au moins. Excuse-moi, ça va être ma gag là.

Speaker 2:

Boré, ça durait plus que 15 minutes. Aïcha, puis c'est 15 minutes.

Speaker 1:

C'est bien qu'on puisse en vivre. L'important, il faut qu'on puisse en parler. Je suis content d'être venu faire ça avec toi. Je t'adore, je t'admire, je te respecte.

Speaker 2:

Merci, j'aime ça. Aïcha, les gens à la maison. J'espère que vous avez aimé l'épisode. J'espère que vous allez avoir envie de m'encourager. Comment on dit, la pérennité Pour la pérennité du projet. Oui, que vous puissiez encourager. Aller sur mon petit site web, sur la section Patreon.

Speaker 2:

Send her money, juste, un petit 2$ par mois. Si tout le Québec me donne 2$ par mois, ça fait beaucoup d'épisodes. Je pourrais être podcasteuse à temps plein. Je pourrais faire un épisode par jour Avec mon One Woman Show. Si tout le Québec me donne 2$ par mois, je peux donner des 15 minutes en cadeau.

Speaker 2:

Merci à tout le monde qui a écouté le podcast. Merci, maurie, d'être venue avec nous. Merci, tiktok d'avoir posé vos questions. Nice, on se dit On se voit la semaine prochaine. Menez un même post pour un prochain épisode. C'est tout ce que j'avais à dire. Abonnez-vous, partagez, likez. Toutes les informations vont dans la bio. Bisous, bisous, café cœur. Liker. Toutes les informations vont dans la bio. Bisous, bisous, café cœur. Merci d'avoir écouté l'épisode d'aujourd'hui. Juste. Un dernier rappel, avant de vous quitter, qu'une autre manière de supporter le podcast, c'est de venir me voir. Sur mon site web, alchablackcom, j'ai mis une petite formule d'abonnement mensuel, qui semblerait un peu comme une pétunienne, pour encourager deux dollars par mois. C'est rien pour toi, mais c'est énormément pour moi. Merci d'encourager le podcast de toutes les manières que vous pouvez. Tous les liens vont être dans la bio et merci de votre support.

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